Nos activités bien-être se dévellopent
Elles s’adressent désormais, en parallèle à la préparation mentale des sportifs, à celles et ceux qui ressentent le besoin de se retrouver, de se recentrer ou de faire simplement une pause. Non pour fuire mais pour mettre les choses à plat et prendre du recul. Cela permet parfois d’observer le prisme de sa vie sous un angle différent. Le bien-être est un état oû le corps est apaisé, l’esprit est clair, les aspirations et la réalité sont en phase. Cet état n’efface pas les épreuves ni les défis, mais accroit la capacité à les traverser avec résilience, sens et légèreté.
Pour cela nous proposons :
- Les séjours à thème : En préparation du 24 au 30 avril 2026 séjour “Retrouver son Nord intérieur” dont le thème sera de retrouver le contrôle de son attention pour celles et ceux qui ont des difficultés á gérer l’usage des réseaux sociaux.
- les consultations en tête à tête (présentiel ou distanciel) en séances d’une heure.
Notre camp de base avec notre écolodge “Båthuset” se trouvent dans un environement propice pour recharger les batteries et offrent un confort simple et ressourçant. C’est dans ce contexte de grande nature qu’Olivier vous acceuille et propose de faire un bout de chemin avec vous.
Pour vous accompagner dans votre recherche de mieux-être, Olivier se sert d’outils issus de la respiration fonctionnelle Oxygen Advantage, de la sophrologie et de sa longue expérience dans la gestion d’équipages sur des mers polaires parfois difficiles.
N’hésitez pas à prendre contact. 
“La lenteur est le chemin le plus rapide pour atteindre l’essentiel”
Titouan Lamazou
Extrait du livre «La Voie des glaces», Olivier Pitras, éditions Transboréal, page 210
Récit de l’expédition «Trans-Arctique 99»
À bord le dimanche 22 août 1999
Extrait du livre de bord:
« La nudité effroyable de cet univers désert et rude n’enlève étrangement rien, bien au contraire, au charme irrésistible qui s’en dégage. Cet envoûtement, cette fascination presque charnelle, repose sur le fait qu’ici, la nature hostile nous renvoie de plein fouet, sans détour ni concession, l’image de notre fragilité. Cette évidence de chaque seconde en révèle une autre, qui tient du miracle: la conscience, conscience de soi, conscience en action, l’esprit, sa formidable puissance, ses inépuisables ressources dans la lutte pour l’existence. C’est l’hymne à la vie. Cette expédition, quel qu’en soit le dénouement, me fait découvrir une dimension spirituelle plus élevée. Certains pourraient y rencontrer Dieu ou la foi. Je me contente, sans m’en apercevoir vraiment, de mener mon voyage intérieur en parallèle avec la grande bagarre du dehors. J’y gagne, je crois, en ténacité et confiance en moi mais aussi en tolérance et humilité, en amour pour la vie et pour son cortège hétéroclite, tout simplement. Savoir que la voie est libre de glace jusqu’à Gjoa Haven m’a permis de prendre ce recul par rapport à notre engagement de tous les instants. Nous devrions arriver à l’escale en début d’après-midi. Je suis heureux. Il était déjà tellement improbable de parvenir jusqu’ici. Tous les espoirs demeurent de mise pour la réussite de notre défi. En son temps, Willy de Roos n’avait atteint Gjoa Haven depuis l’Atlantique que le 23 août. C’est bon signe. »
Ma main était si engourdie par le froid quand j’ai écrit ces lignes que j’ai eu du mal à me relire pour les mettre au propre.
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