UNE SOPHROLOGIE QUI ALLIE SAVOIRS ANCESTRAUX ET DÉCOUVERTES EN SCIENCES COGNITIVES
La sophrologie enseigne des techniques de bien/mieux-être issues principalement d’Asie (Inde/yoga, Japon/zazen, Népal/tummo) auxquelles ont été enlevé toutes conotations religieuses pour en faire des outils pratiques et faciles à utiliser au quotidien dans la vie moderne. C’est une méthode multi-disciplinaire qui fait appel à des savoirs ancestraux. De tout temps, l’humanité a essayé de sublimer le pouvoir de sa conscience afin d’élargir le champ de sa compréhension, d’optimiser sa concentration ou d’améliorer ses capacités d’apprentissage.
Depuis sa création en 1960 par le neuro-psychiatre Alfonso Caycedo, la sophrologie a vu naître plusieurs courants. Celui qui me semble être le plus holistique, abouti, pour accompagner une personne dans des situations de changement ou des situations difficiles est la sophrologie psycho-comportementale.
C’est celle que je pratique et que j’utilise avec ma clientèle. La sophrologie psycho-comportementale a pour but d’accompagner la personne vers la réalisation d’un objectif concret. Le dialogue prend une place importante. L’accompagnement est basé sur un pacte de confiance réciproque. Durant toute la durée de l’accompagnement il est essentiel que chacun garde son libre arbitre. La personne accompagnée joue un rôle actif dans le processus d’accompagnement. Le but est d’accéder à une autonomie rapide, en général entre 8 et 12 semaines en raison d’une séance par semaine. Outre la pratique de la relaxation en début de séance et des techniques d’activation intra-sophronique, la sophrologie psycho-comportementale s’appuie sur les dernières thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles mais également sur les travaux de Carl Rogers et son “Approche centrée sur la personne”, la PNL et le coaching afin d’aider la personne à y voir clair pour exprimer ce qu’elle veut et ce qu’elle attend de l’accompagnement.
La sophrologie psycho-comportementale est une sophrologie innovante. Chaque accompagnement fait l’objet d’un protocole personalisé puisque chaque personne est différente. Un entretien pré et post-séance me permet de rester en lien avec les besoins de mon client et lui permettre d’avancer sur ses ressources comme sur ses bloquages ou difficultés. En fin de séance, une prescription de tâches à faire à la maison l’invite à mobiliser activement ce qui a été travaillé en séance.
La sophrologie aide à optimiser nos possibilités, à reconnaître nos émotions, à les accepter et à trouver de nouvelles ressources pour faire face aux évènements de tous les jours. Au terme d’un accompagnement sophrologique vous ne serez pas une meilleure version de vous même mais tout simplement plus proche de vous même.
Nous recevons notre clientèle selon 3 formules :
– La consultation individuelle en présenciel ou distanciel.
– Le cour collectif, en présentiel ou distanciel.
– Le stage (initiation, été seulement pour l’instant)
Mon cabinet se trouve à Sommarøy, Tromsø, au nord du cercle polaire mais les consultations en visio permettent de briser les distances. N’hésitez pas à prendre contact. 🙂
Contact
0047 993 62 570 (What’sApp)
Prix :
1 heure individuel : 1000 Nok ou 80€ / pers
1 heure groupe : 250 Nok ou 20€ /pers
Mes domaines d’application
Sophrologie curative
Le champ d’application de la sophrologie est vaste. Étant spécialisé en préparation mentale du sportif, je peux intervenir dans les domaines (hors du champ sportif) suivants :
- gestion du stress
- gestion des émotions
- gestion de la victoire ou de l’échec
- la difficulté à intervenir devant un public
- la préparation aux examens ou évènements importants
- amélioration de la concentration
- la confiance en soi et l’affirmation de soi
- l’amélioration de la relation à soi et aux autres
- gestion des transitions ou des situations difficiles
- le sommeil
- l’exposition aux médias
- l’accompagnement à la ré-éducation
- l’amélioration de la performance artistique
- l’exposition au public et à la foule (relations publiques, meetings politiques, concerts, conférences, etc)
Soprologie préventive
La sophrologie, comme le yoga ou la méditation, peut se pratiquer au quotidien. Il n’est pas nécessaire d’attendre les problèmes pour commencer à pratiquer. Agir de manière préventive est plus facile pour garder le cap et éventuellement redresser la barre. C’est une discipline qui est peu chronophage car elle s’insère facilement dans le déroulé d’une journée normale. Elle permet d’atténuer, voire résoudre, avec un peu de pratique, les troubles liés au stress, gestion des émotions, confiance en soi, concentration, etc.
La sophrologie démarre par le corps, s’y ancre profondément pour prendre de la distance par rapport au mental. Elle propose d’intérioriser le regard, de se tourner vers l’observation du corps, de la respiration et du ressenti, de renouer avec le schéma corporel et d’avoir un langage intérieur acceptant et acceptable puis d’accéder à un état de conscience qui permet d’être pleinement dans ce que l’on fait de manière douce, naturelle. Ainsi, le mieux-être s’impose au sujet qui en prend conscience en poursuivant le travail d’observation, en remarquant que les émotions, les pensées ont changé sans que cela soit passé par l’esprit. Le mieux-être s’invite furtivement, en douceur et occupe de plus en plus de place dans l’espace immense de l’intériorité. Les émotions ou pensées négatives ne figurent plus au premier rang des préoccupations comme avant. Elles sont acceptées, surmontées, dépassées et font de moins en moins l’objet d’attention.
La sophrologie psycho-comportementale s’appuie sur quatres piliers : le schéma corporel, la réalité objective, l’action positive et l’adaptabilité.
La sophrologie psycho comportementale a pour but de renforcer les structures de la personnalité, de dynamiser les qualités et ressources de l’individu. Elle propose d’explorer la version “Et si ça se passait bien ?” plutôt que la version “Et si ça se passer mal”. Il ne faut toutefois pas confondre cela avec une pensée magique, ni une passive contemplation dans un calme intérieur auto-proclamé. Ce calme existe, bien entendu ! c’est un espace précieux de ressourcement mais il doit être ressenti, vécu et non pensé. La sophrologie psycho-comportementale amène à regarder les choses en face, pour ce qu’elles sont. Il est relativement facile d’identifier et de nommer ce qu’on ne veut plus, mais il est souvent plus difficile de savoir ce que l’on veut. Il n’est pas rare que les objectifs initiaux évoluent au cours d’un accompagnement 🙂
Extrait du livre «La Voie des glaces», Olivier Pitras, éditions Transboréal, page 210
Récit de l’expédition «Trans-Arctique 99»
À bord le dimanche 22 août 1999
Extrait du livre de bord:
« La nudité effroyable de cet univers désert et rude n’enlève étrangement rien, bien au contraire, au charme irrésistible qui s’en dégage. Cet envoûtement, cette fascination presque charnelle, repose sur le fait qu’ici, la nature hostile nous renvoie de plein fouet, sans détour ni concession, l’image de notre fragilité. Cette évidence de chaque seconde en révèle une autre, qui tient du miracle: la conscience, conscience de soi, conscience en action, l’esprit, sa formidable puissance, ses inépuisables ressources dans la lutte pour l’existence. C’est l’hymne à la vie. Cette expédition, quel qu’en soit le dénouement, me fait découvrir une dimension spirituelle plus élevée. Certains pourraient y rencontrer Dieu ou la foi. Je me contente, sans m’en apercevoir vraiment, de mener mon voyage intérieur en parallèle avec la grande bagarre du dehors. J’y gagne, je crois, en ténacité et confiance en moi mais aussi en tolérance et humilité, en amour pour la vie et pour son cortège hétéroclite, tout simplement. Savoir que la voie est libre de glace jusqu’à Gjoa Haven m’a permis de prendre ce recul par rapport à notre engagement de tous les instants. Nous devrions arriver à l’escale en début d’après-midi. Je suis heureux. Il était déjà tellement improbable de parvenir jusqu’ici. Tous les espoirs demeurent de mise pour la réussite de notre défi. En son temps, Willy de Roos n’avait atteint Gjoa Haven depuis l’Atlantique que le 23 août. C’est bon signe. »
Ma main était si engourdie par le froid quand j’ai écrit ces lignes que j’ai eu du mal à me relire pour les mettre au propre.